kiris travaillait bien tranquillement dans son bureau, encore entrain de régler papier sur papier quand la fenêtre s'ouvrit, faisant entrer un courant d'air qui fit voler tout ses supports de travail. passablement de mauvaise humeur, il se leva de son confortable fauteuil et se dirigea vers l'immense fenêtre dont les battant avaient laissé le vent coupable du désordre qui régnait maintenant dans la pièce. ce vent soufflait depuis le matin, et il commençait sérieusement à taper sur le système du dieux. il aurait voulu l'arrêter, faire place à un calme digne d'une mer d'huile, mais ce n'était pas son job, et il savait que s'il intervenait abusivement sur la météo l'équilibre serait totalement détruit car il faisait toujours dans l'excès, et que sa sœur lui donnerait encore plus de chose à faire en prenant pour excuse que s'il avait assez de temps pour faire mumuse avec le temps, il avait parfaitement le temps de faire ça et ça et ça... il la connaissait par cœur. Il sourit en posant la main sur la fenêtre. d'ailleurs où était elle encore... il se plongea dans son esprit à la recherche de sa moitié mais... il ne trouva rien. rien du tout, seulement le néant. une vague d'angoisse le submergea.
*NON!*
voila pourquoi il cherchait à s'occuper depuis ce matin, comme pour combler un vide. l'angoisse se transforma en panique pure et il devint presque fou en sondant le monde entier sans aucune trace de Aya. c'est comme si on lui avait arraché une partie de son coeur. il fallait absolument qu'il la retrouve. il le fallait sinon...sinon... mais il ne la trouvait pas... nulle part...
il sortit de son bureau et en désespoir de cause il courut dans tout l'académie en hurlant le nom de sa soeur dans chaque pièce, sachant parfaitement que cela était parfaitement inutile car si elle avait était dans le bâtiment il l'aurait sentit. son masque de froideur était tombé et remplacé par une figure ravagée par la douleur. les élèves qu'il croisait et bousculait le regardaient avec incompréhension, peur, et stupéfaction. en effet Takéo était une véritable tornade, bronchant partout et se cognant à tout les murs.
enfin il arriva sur balcon extérieur où il se pencha et hurla.
MAEÏLYYYYYYYYS !!!!!!
puis il tomba à genoux en se prenant la tête dans les mains. il ne pouvait contenir, et son pouvoir se déchaîna. des éclairs zébrèrent le ciel, des tornades commencèrent à naitre, et ses cheveux commencèrent à pousser pour lui arriver jusqu'à la taille. non il devait se contenir. il sentait qu'il était entrain de se métamorphoser. non les élèves s'étaient regroupés devant la verrière et le regardaient avec effrois. ils étaient comme figée devant la scène terrible qui se déroulaient devant leurs yeux. il devait résister au désespoir qui rugissait en lui. il hurlait sans fin le nom de sa sœur. sans aucune réponse réponse bien entendu...
